De plus en plus de personnes pêchent la truite parmi toutes les espèces de poisson. Les pêcheurs peuvent vivre toute une vie d’aventures variées et enrichissantes en pêchant la truite dans les ruisseaux côtiers ombragés, les lacs alpins, les étangs urbains et les rivières.
Exigences en matière de pêche à la truite
Une carte de pêche est nécessaire pour pêcher dans les eaux publiques. Vous devez également respecter des périodes bien définies par la fédération de pêche pour être autorisé à pêcher la truite. Souvent, l’ouverture de la pêche à la truite débute début pour se terminer autour du mois de Septembre. La période non autorisée prend sens pour la reproduction de certaines espèces de poissons.
Où et quand pêcher ?
La truite est largement répandue et peut être trouvée dans presque tous les plans d’eau qui fournissent :
- une eau fraîche et propre
- de la nourriture – comme des insectes aquatiques, des vairons et des écrevisses
- un abri et une protection contre les prédateurs
Les habitats de la truite sont souvent divisés en lacs et étangs (eaux stagnantes) ou en rivières et ruisseaux (eaux en mouvement). La localisation, le comportement et les tactiques de pêche des poissons varient selon que vous pêchez en eaux calmes ou en eaux courantes.
Trouver des truites dans les lacs et les étangs
Dans les eaux calmes, les truites sont en mouvement, elles » parcourent » l’eau à la recherche de nourriture. En même temps, les truites ne veulent pas s’éloigner trop loin des abris qui offrent une protection contre les prédateurs.
Voici quelques endroits où vous pouvez chercher des truites dans les lacs et les étangs :
- près ou au-dessus de la végétation aquatique
- autour des troncs, des souches, des rochers ou d’autres structures à l’entrée des cours d’eau, là où les cours d’eau qui se jettent dans le lac ou l’étang apportent de l’eau fraîche et probablement de la nourriture.
- les eaux plus profondes, en particulier pendant les mois chauds de l’été, lorsque les truites recherchent une eau plus fraîche et une protection contre les prédateurs aériens.
La meilleure période de l’année pour pêcher la truite dans les lacs de basse altitude est le printemps et l’automne, lorsque l’eau est plus fraîche et que les truites sont plus actives. C’est également à cette époque que la plupart des lacs sont ensemencés. Pendant les mois chauds de l’été, les pêcheurs à la ligne peuvent rechercher des truites dans des eaux plus fraîches et plus profondes, ou dans les lacs de haute montagne qui restent frais toute l’année.
Trouver des truites dans les rivières et les ruisseaux
Dans les eaux en mouvement, les truites ont tendance à rester au même endroit et à attendre que le courant leur apporte de la nourriture. Une des principales sources de nourriture pour ces poissons est constituée par les insectes aquatiques qui dérivent dans le courant. En plus de chercher de la nourriture et une protection contre les prédateurs, les truites des eaux en mouvement cherchent également un endroit où se reposer du courant. Voici donc quelques endroits probables où chercher des truites dans les rivières et les ruisseaux :
- derrière des rochers ou d’autres structures (recherchez les eaux dont la surface est texturée par des bosses ou des radiers, qui sont souvent créés lorsque l’eau coule sur des rochers et des blocs rocheux dans le lit de la rivière).
- près de berges abruptes ou découpées
- dans des bassins plus profonds et plus lents
La plupart des rivières et des ruisseaux sont plus propices à la pêche au printemps et à l’automne, lorsque la température de l’eau est plus fraîche. Peu de rivières et de ruisseaux sont empoissonnés, vous pêcherez donc probablement des poissons sauvages ou qui se reproduisent naturellement. À mesure que l’eau se réchauffe, recherchez les truites dans les rapides où l’eau se réoxygène en tombant sur les rochers.
Matériel pour la pêche à la truite
La liste des équipements et du matériel nécessaires pour la pêche à la truite peut être très simple. Une canne à pêche et un moulinet, ainsi qu’une petite sélection de leurres, d’hameçons, de bouchons et d’appâts artificiels suffisent pour aller pêcher à peu près partout où vous pouvez trouver des truites. Une bonne liste d’achats pour commencer pourrait inclure :
- Une canne à pêche légère de 1,80 m avec un moulinet adapté et une ligne monofilament
- Une poignée de cuillères tournantes
- Un paquet d’hameçons de taille 8
- Deux bobines rouges/blanches
- Un pot de PowerBait ou de PowerEggs
- Un paquet de plomb
- Des vers de terre
La pêche à la mouche est une autre façon populaire de pêcher la truite. Elle nécessite un équipement et des outils plus spécialisés, mais un bon équipement de départ peut comprendre les éléments suivants :
- Une canne à pêche à la mouche en graphite de 2,5 m de long
- Un moulinet à mouche assorti
- Une ligne à mouche
- Des bas de ligne monofilament effilés
- Bobines de tippet
- Outils assortis pour la pêche en rivière
- Mouches
Techniques de pêche en lac et en étang
Il y a beaucoup (et beaucoup) de façons de pêcher la truite, mais trois des façons les plus faciles de pêcher la truite en lac sont :
Suspendre un appât sous un bouchon. Commencez par un morceau de ver ou un peu de PowerBait ou un produit similaire sur un hameçon. Fixez un petit poids en plomb juste au-dessus de l’hameçon pour aider l’appât à couler, et ajoutez un bouchon au-dessus de l’hameçon. Lancez vers un endroit probable et attendez que le bouchon s’agite, plonge ou saute. C’est une bonne technique lorsque les poissons se déplacent près de la surface ou lorsque vous voulez garder votre appât et votre hameçon suspendus au-dessus d’un lit d’herbes.
Pêcher avec des appâts au large du fond. Parfois, les truites se trouvent dans des eaux plus profondes et l’appât doit se trouver en profondeur, là où se trouvent les poissons. Dans cette technique, il n’y a pas de bouchon pour suspendre l’appât. Au lieu de cela, le poids en plomb est attaché à environ 1 ½ pied au-dessus de l’hameçon appâté et lancé. Le poids de plomb coulera, mais l’appât flottera et planera à 1 ½ pied au-dessus du fond du lac.
Récupérer une cuillère ou une mouche. Les cuillères imitent les petits vairons, les sangsues et autres aliments préférés des truites. Lorsque vous pêchez une cuillère, lancez-la au-dessus d’une eau qui ressemble à un habitat pour la truite. Laissez-la couler pendant une minute puis commencez à la remonter (récupération). Variez le temps pendant lequel vous laissez la cuillère couler et la vitesse de récupération jusqu’à ce que vous trouviez la combinaison qui vous permettra d’attraper des poissons.
Techniques de pêche en rivière et en ruisseau
Dans les eaux en mouvement, c’est le courant, et non la vitesse de récupération, qui détermine la façon dont votre leurre se déplace dans l’eau. Voici quelques bonnes techniques de pêche à la truite en eaux courantes :
Lancer une cuillère ou une cuillère tournante. Commencez par lancer la cuillère légèrement vers le haut de la rivière et remontez la ligne si elle est détendue.
Lorsque le courant entraîne la cuillère vers le bas de la rivière, maintenez autant de fil de pêche que possible hors de l’eau pour obtenir une « dérive » naturelle. Une fois que la cuillère s’est rapprochée de la rive et qu’elle a descendu la rivière en ligne droite, commencez une récupération modérée.
Vous pouvez aussi faire dériver un ver ou un appât artificiel (PowerBait, par exemple) avec suffisamment de grenaille pour vous rapprocher de quelques centimètres du fond. Parfois, l’ajout d’un bouchon permet de suivre la dérive de l’appât.
REMARQUE : Lorsqu’une rivière ralentit et se transforme en un bassin avec très peu de courant, vous pouvez utiliser les mêmes techniques de pêche à la truite que pour un petit étang ou une autre eau calme.
Où que vous alliez, assurez-vous de vérifier les règlements de pêche sportive de l’Oregon pour connaître les limites de prises quotidiennes, les restrictions en matière d’appâts ou d’autres directives de pêche pour le lac, la rivière ou le ruisseau spécifique que vous allez pêcher.
Un dernier mot sur la conservation du poisson
Chaque année, le ministère de la pêche et de la faune de l’Oregon stocke plus de 7 millions de truites dans les lacs, étangs et réservoirs de l’État. Ces poissons d’écloserie sont élevés et stockés pour que les pêcheurs puissent les ramener chez eux et les déguster sur le gril, à la poêle ou au four.
Cependant, la plupart des truites des rivières et des ruisseaux sont des poissons sauvages qui se reproduisent naturellement. Certains pêcheurs à la ligne préfèrent relâcher ces poissons pour qu’ils puissent être attrapés à nouveau, ou peut-être se reproduire. Dans une poignée de rivières et de lacs, la pêche avec remise à l’eau est obligatoire. Si vous souhaitez remettre à l’eau les poissons que vous avez capturés, voici quelques conseils pour le faire en toute sécurité :
Utilisez des hameçons sans ardillon.
Retirer l’hameçon du poisson rapidement, avant qu’il ne se fatigue trop.
Mouillez vos mains avant de manipuler le poisson, et essayez de ne pas le sortir de l’eau.
Si vous devez prendre une photo, réglez votre appareil et composez la scène avant de sortir le poisson de l’eau et prenez rapidement la photo.
Utilisez des pinces à becs pointus ou des hémostatiques pour retirer l’hameçon. Si l’hameçon est profondément enfoncé, coupez le bas de ligne près de l’hameçon, qui rouillera au bout de quelques jours.
Faites revivre le poisson dans le courant avant de le laisser partir.
La truite arc-en-ciel
Les différentes truites qui existent
La truite arc-en-ciel
La truite arc-en-ciel est la truite la plus largement ensemencée et distribuée . Elles sont présentes naturellement dans de nombreux cours d’eau et sont stockées dans des étangs et des lacs. Elles sont de couleur très variable, souvent argentée, avec une bande rose clair à rouge de chaque côté. Elle peut atteindre une longueur de 70 cm. La truite arc-en-ciel préfère les eaux froides et claires et se trouve le plus souvent dans des eaux de 7 à 15 degrés. Leur régime alimentaire se compose de vairons, d’écrevisses, d’insectes et d’autres petits animaux aquatiques, ce qui les rend sensibles à une cuillère, un poisson plat ou une mouche bien présentés.
La truite fardée
La truite fardée doit son nom aux entailles rouge-orange qui ornent le dessous de sa mâchoire inférieure. La variété la plus courante à la disposition de la plupart des pêcheurs à la ligne est la truite fardée côtière que l’on trouve dans de nombreux cours d’eau et étangs de castors des bassins versants côtiers. Les truites qui restent dans le cours d’eau toute l’année peuvent ne pas dépasser 30 centimètres de long mais récompensent le pêcheur par une morsure agressive et un combat enthousiaste. La souche sea-run qui se rend en eau salée pour se nourrir peut atteindre une taille impressionnante de 50 centimètres
La truite brune
La truite brune, introduite aux États-Unis en 1883, a la réputation d’être rusée et insaisissable. Bien qu’elle préfère les rivières et les ruisseaux froids alimentés par des sources, ainsi que les lacs avec des entrées d’eau froide, la truite brune peut également tolérer des cours d’eau et des lacs plus chauds. La taille de ces truites peut varier de 11 pouces dans les petits cours d’eau à 30 pouces dans les grandes rivières et les lacs. Bien que la truite brune ait un régime alimentaire varié, les pêcheurs à la ligne ciblant les grosses truites brunes utilisent souvent des cuillères tournantes ou des mouches qui imitent les vairons.
La truite de rivière
L’omble de fontaine est une espèce de poissons introduite qui a été ensemencée pour la première fois au début des années 1900. Bien qu’il ne s’agisse pas techniquement d’une truite (il s’agit d’un membre de la famille des ombles), son cycle de vie, son écologie et son habitat sont similaires à ceux de la truite brune et de la truite arc-en-ciel. L’omble de fontaine est largement répandu, des lacs de haute montagne aux affluents des eaux d’amont. C’est le poisson gibier le plus répandu dans les lacs de haute montagne, qu’ils soient sauvages ou non.
Dans les petits ruisseaux et les lacs d’altitude, l’omble de fontaine est généralement de petite taille. Dans les ruisseaux et rivières plus importants, elle peut atteindre plus de 60 centimètres. Comme les larves et les nymphes d’insectes constituent une grande partie de leur alimentation, elles sont une cible privilégiée des pêcheurs à la mouche qui utilisent des mouches imitant ces insectes. Cependant, ces mordeurs agressifs s’attaquent également à une variété d’autres appâts et leurres.